Ayaka SHIMOMURA, membre de la Chambre des conseillers et du Parti constitutionnel démocratique du Japon, a soulevé la question de la situation des droits de l’homme au Japon et a demandé l’avis de M. Haoliang Xu, administrateur d’association du PNUD, afin d’obtenir une perspective plus large. (25/6/2024)

Mme Ayaka SHIOMURA, membre de la Chambre des conseillers du Parti démocratique du Japon (PDJ), a déclaré qu’elle aimerait entendre ce que l’administrateur associé du PNUD pense de l’approche du Japon en matière de droits de l’homme, même s’il ne s’agit que de son opinion personnelle. Elle a également exprimé son opinion sur le fait que les recommandations du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ne sont pas juridiquement contraignantes, ce qui, selon elle, exacerbe la situation actuelle au Japon. En réponse, M. Haoliang Xu a déclaré qu’il ne pouvait pas répondre en détail à la question sur les droits de l’homme au Japon parce qu’il n’en avait pas une connaissance parfaite. Toutefois, à sa connaissance, l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies examine la situation des États membres en ce qui concerne l’ensemble de leurs efforts en matière de droits de l’homme. Il ajoute que le Japon étant également soumis à l’examen périodique universel, il aimerait s’y référer pour une évaluation détaillée des efforts du Japon en matière de droits de l’homme. (26/6/2024)

Note explicative du Secrétariat de la Commission japonaise sur la gouvernance mondiale

L’examen périodique universel est un système dans le cadre duquel le Conseil des droits de l’homme des Nations unies examine la situation des droits de l’homme de tous les États membres des Nations unies à la lumière de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des traités relatifs aux droits de l’homme, et émet des recommandations sur les domaines à améliorer. Lors de l’examen périodique universel (EPU) du Japon, qui s’est déroulé en 2023, environ 300 recommandations ont été émises à l’intention du Japon. Le gouvernement japonais a répondu qu’il donnerait suite à plus de 180 de ces recommandations.

 

Les principales recommandations du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et la réponse du gouvernement japonais sont les suivantes

  1. Peine de mort : Bien que de nombreux pays aient appelé à l’abolition de la peine de mort, le gouvernement japonais a maintenu sa position antérieure et indiqué qu’il avait l’intention de maintenir la peine de mort.
  2. Droits des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des travailleurs étrangers : Plusieurs recommandations ont été formulées pour garantir les droits dans ces domaines. Le gouvernement japonais réexaminera les lois et politiques pertinentes sur la base de ces recommandations.
  3. Institutions nationales des droits de l’homme : Bien que de nombreux pays aient appelé à la création d’institutions nationales des droits de l’homme au Japon, le gouvernement japonais n’a encore annoncé aucun projet concret en ce sens.

Documents de référence.

https://www.ohchr.org/en/hr-bodies/upr/jp-index

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